Description de NiArchiver
Le constat :
Nous faisons tous face à une accumulation croissante de données au sein de nos systèmes d'information.
Seules de petites quantités de données, fréquemment consultées ou mises à jour, sont réellement "vivantes" ; au fil du temps, un grand nombre de ces données, inutilisées, peuvent être qualifiées de "non-vivantes", et ce, depuis parfois plusieurs années.
Pour autant, ces données "non-vivantes" sont quasi systématiquement intégrées aux différents plans de sauvegarde mis en place.
Les utilisateurs de postes de travail sont généralement peu conscients de l'espace occupé par ces données et rechignent à procéder à un archivage manuel efficace (fastidieux, chronophage, ...).
Les conséquences sont multiples :
- l'espace disque des utilisateurs se remplit, nécessitant ajouts ou remplacements de disques
- les sauvegardes de plus en plus volumineuses obligent à des réajustements des volumes alloués
- les temps de sauvegarde s'allongent (pouvant devenir très contraignants en cas de faible bande passante)
- le coût de stockage des sauvegardes ne cesse d'augmenter (tant en local qu'en mode externalisé)
Notez qu'en cas de sinistre, le temps de restauration des sauvegardes sera d'autant rallongé, immobilisant ainsi les serveurs ou les postes de travail pour des durées de plus en plus inconfortables.
Quelle solution ?
NiArchiver : compagnon indispensable à votre solution de sauvegarde, il archive automatiquement toutes données "non-vivantes", tout en maintenant leur accessibilité.
- il réduit efficacement le poids des dossiers à sauvegarder, et donc, le poids total de vos sauvegardes
- il raccourcit la durée d’exécution de votre plan de sauvegarde (notamment en cas de faible bande passante)
- il permet une économie réelle de l'espace alloué au stockage des sauvegardes (très économique en cas d'externalisation)
- il permet une restitution plus rapide des sauvegardes en cas de sinistre
Comment ?
NiArchiver est un logiciel d'archivage automatique. A ce titre, il sait ranger et référencer des fichiers dans un dossier d'archivage, et les restituer en cas de nécessité.
L'archivage :
NiArchiver parcourt les dossiers spécifiés à la recherche de fichiers répondant à certains critères (définis par l'utilisateur dans les paramètres du jeu d'archivage). Lorsqu'il trouve une correspondance, il déplace le fichier vers un dossier d'archivage (lui aussi défini dans les paramètres du jeu d'archivage) et dépose un lien lui correspondant dans le dossier d'origine. Ainsi, l'utilisateur, en parcourant ses dossiers de travail, conserve l'accès à ses fichiers, sans modifier son organisation.
Lorsque ce dossier sera parcouru par le logiciel de sauvegarde automatique, il sauvegardera les liens (1ko chacun) en lieu et place de ces anciens fichiers (pouvant occuper plusieurs dizaines de mégaoctets). Ceci permet d'alléger considérablement le poids total de données à transférer, et par conséquent, le temps d'exécution de la sauvegarde et l'espace nécessaire à son stockage.
Bien entendu, le dossier d'archivage doit également être sauvegardé ... mais puisqu'il ne contient que des fichiers "non-vivants", cette sauvegarde peut être programmée selon une fréquence beaucoup moins élevée ... (une fois par an seulement, par exemple, si vous décidez d'archiver sur des périodes annuelles ou d'exercices comptables).
En cas de sinistre, la restitution des données d'un poste utilisateur ou d'un serveur (dossiers ou image système), depuis une sauvegarde allégée, diminuera d'autant le temps d’indisponibilité.
La restitution :
Lorsqu'un utilisateur a besoin d'accéder à un fichier archivé par NiArchiver, il y accède via le lien mis en place. Si le fichier est modifié, la date de sa dernière modification permet à NiArchiver, lors du prochain démarrage de son jeu d'archivage, de le considérer comme une donnée "vivante", et donc, de le restituer dans le dossier utilisateur d'origine et d'en supprimer le lien correspondant. Ainsi, lors de la prochaine exécution du jeu de sauvegarde automatique, même en mode incrémentiel, le fichier sera de nouveau sauvegardé, au même titre que les autres données "vivantes".
Une bonne pratique sera de programmer l'exécution d'un jeu d'archivage peu de temps avant celle d'un jeu de sauvegarde ...
Modèles et situations types :
Petit réseau d'entreprise
Prenons le cas d'un poste de travail dont on sauvegarde les documents toutes les nuits.
L'utilisateur a collectionné 5 Go de données (tous formats confondus) depuis plusieurs années.
Dans le cas d'une sauvegarde "complète" vers un serveur de données voici ce qui pourrait être estimé :
- En local, et avec un débit de 100 Mbits/s, la sauvegarde prend à peine 10 minutes.
- En Cloud (sauvegarde externalisée) considérant une bande passante ADSL de 0,8 Mbits/s en upload, il faudrait environ 15 heures
Une recherche basée sur les fichiers n'ayant pas été modifiés depuis plus d'un an révèle que seul 1 Go de données est effectivement toujours utilisé, mis à jour, régulièrement, et que les autres 4 Go de données sont répartis dans 500 fichiers.
Un archivage pourrait donc réduire le volume des données à sauvegarder de 5 Go à 1Go (le poids des données "vivantes") + 500 ko (le poids des 500 liens de substitution)...
Soit, dans cet exemple, une division par 5 :
- du volume de données à sauvegarder
- du temps nécessaire au transit des sauvegardes
- d'espace disque alloué au stockage des sauvegardes (sans compression)